
Des veuves et des orphelins dont les maris et les parents ont travaillé à l’Université de Kisangani (UNIKIS) réclament quatre mois de rente de survie. Ce mercredi 11 décembre, ils ont pris d’assaut spontanément quelques artères de Kisangani, sous un soleil ardent.
Ces manifestants affirment être au nombre de 477 privés de leurs droits. Il leur est reconnu un quart ou un tiers du salaire de base de leurs défunts maris ou parents. Certains estiment qu’ils touchent en deçà de la somme reconnue par la législation. Ce mois de décembre 2024 sera leur quatrième mois sans toucher la rente.
« Les autres établissements ont déjà donné la rente, c’est seulement à l’UNIKIS où tout est bloqué. Même les veuves des policiers, les veuves des militaires et une partie des veuves de l’ancien EPST sont déjà servies. Est-ce que c’est l’argent qui va construire leurs maisons ? », s’est interrogé un orphelin.
Ces veuves et orphelins sont au bout de la patience. Ils ont rapproché les autorités universitaires, cependant les réponses sont négatives. Dans leurs propos, l’on peut visiblement détecter la colère due aux réponses jugées décourageantes. « Le Recteur ne nous reçoit plus. Il dit souvent que notre dossier est bloqué à Kinshasa », a dit une veuve.
Les efforts pour joindre le recteur Jean Faustin Bongilo sont restés vains. Pendant ce temps, les manifestants se sont dirigés mercredi à l’assemblée provinciale de la Tshopo pour obtenir le soutien des députés provinciaux.