
La zone de Mpety, située dans l’est de la République démocratique du Congo, est une nouvelle fois plongée dans la violence. En l’espace de 48 heures, six civils ont perdu la vie dans des affrontements sanglants entre les rebelles du M23/AFC et les milices d’autodéfense Wazalendo. Ce regain de tension met en péril la sécurité des populations locales et ravive les inquiétudes sur la persistance du conflit dans cette région stratégique.
Selon des sources locales, les combats ont éclaté dans la nuit du [date précise] et se sont intensifiés dans les villages environnants de Mpety. Les rebelles du M23/AFC, accusés de vouloir étendre leur contrôle territorial, se sont heurtés à une résistance farouche des Wazalendo, groupe armé communautaire se présentant comme défenseur des populations locales.
Les affrontements ont été particulièrement violents, impliquant des armes lourdes et causant des dégâts considérables aux habitations. Plusieurs familles ont été contraintes de fuir, laissant derrière elles des biens et des terres cultivées.
« Nous avons entendu des tirs toute la nuit. Le matin, nous avons découvert les corps de nos voisins », témoigne un habitant réfugié à [lieu de repli]
Le bilan provisoire fait état de six civils tués, dont deux femmes et un adolescent. Plusieurs blessés graves ont été recensés, et les structures sanitaires locales, déjà fragiles, peinent à faire face à l’afflux de victimes.
Victimes civiles : 6 morts, plusieurs blessés
Déplacements forcés : des dizaines de familles en fuite
Accès humanitaire : fortement limité par l’insécurité
Les ONG présentes dans la région alertent sur le risque d’une crise humanitaire si les combats se poursuivent. L’accès aux soins, à l’eau potable et à la nourriture devient de plus en plus difficile.
Le M23/AFC, actif dans le Nord-Kivu et ses environs, est accusé depuis plusieurs mois de violations des droits humains et de tentatives de déstabilisation. De leur côté, les Wazalendo, souvent composés de jeunes issus des communautés locales, se sont organisés en milices pour contrer l’avancée des groupes rebelles.
Mpety, situé dans une zone de transit stratégique, devient ainsi un point de friction majeur entre ces deux forces. L’absence d’une réponse militaire coordonnée de l’État congolais laisse le champ libre à ces affrontements récurrents.
Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une intervention urgente :
- Les autorités locales demandent le déploiement de forces régulières pour sécuriser la zone
- Les élus nationaux appellent à une enquête sur les circonstances des décès civils
- La société civile exige la protection des populations et la relance du dialogue
« Mpety ne doit pas devenir un nouveau foyer de guerre. Il est temps que l’État reprenne le contrôle », déclare un représentant de la coordination provinciale de la société civile.
La tension reste vive dans la région. Des mouvements de troupes sont signalés, et les habitants vivent dans la peur d’une nouvelle flambée de violence. La communauté internationale, bien que préoccupée, tarde à réagir concrètement.
AgendaNews.infos continuera de suivre la situation à Mpety et de relayer les témoignages des populations affectées. Pour toute information complémentaire ou contribution citoyenne, contactez notre rédaction.
Descartes NSUMBU