
Les enseignants de la sous-division Kutu 1, dans la province éducationnelle de Maï-Ndombe 3, ont entamé un mouvement de grève depuis le lundi 17 février pour protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis trois mois. Une marche pacifique a été organisée à la cité de Nioki pour amplifier leur revendication.(Radio Okapi).
Ces professionnels de l’enseignement réclament leurs salaires du mois de novembre, décembre ainsi que de janvier. Ils ont ainsi mis en exécution leur décision prise le 13 février dernier lors de l’assemblée générale extraordinaire tenu à Nioki.
À l’issue de leur marche pacifique de ce lundi, les enseignants de kutu 1 ont clairement indiqué dans une déclaration que la reprise de cours sera conditionnée par le paiement intégral de leurs arriérés de salaires.
« Vu la situation chaotique que traversent les enseignants du Maï-Ndombe 3 après près de quatre mois sans salaires, vu qu’il n’existe à ce jour aucune lueur d’espoir quant au paiement de ces mois de retard, des enfants des enseignants meurent dans les hôpitaux sans soins faute de moyens, d’autres abandonnent les études supérieures par manque de moyens », a fait savoir le vice-président de l’Intersyndicale des enseignants de Kutu 1, Richard Etikatika.
Il a également indiqué que le fonctionnement des bureaux gestionnaires et les écoles primaires est paralysé faute de paiement de salaires depuis plus de trois mois.
D’après ces enseignants, la seule façon de sauver l’enseignement dans la province du Maï-Ndombe est de rendre leurs salaires réguliers mensuellement. Ils ont par ailleurs appelé à l’intervention du Gouvernement.