
Alors que plusieurs pétitions circulent pour contester la légitimité du bureau dirigé par Vital Kamerhe à l’Assemblée nationale, la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) s’invite dans le débat et interpelle les élus sur leur devoir moral et institutionnel.
Dans un communiqué publié ce week-end, l’organisation citoyenne s’interroge sur l’opportunité de ces démarches en pleine session parlementaire, et appelle les députés à « agir en âme et conscience » pour préserver la stabilité de l’institution.
« L’Assemblée nationale ne doit pas devenir le théâtre de règlements de comptes politiques. Les élus ont une responsabilité historique : celle de garantir le bon fonctionnement démocratique du pays », souligne la VSV.
La VSV rappelle que les tensions internes, si elles ne sont pas maîtrisées, risquent de fragiliser davantage la confiance des citoyens envers leurs représentants. Elle exhorte les parlementaires à privilégier le dialogue, la transparence et le respect des procédures, dans un esprit républicain.
Cette prise de position intervient dans un climat politique tendu, marqué par des accusations croisées, des suspicions de manœuvres partisanes et une polarisation croissante au sein de l’hémicycle.
Pour la VSV, il est urgent que les élus dépassent les clivages et recentrent leur action sur les priorités du peuple congolais : la sécurité, l’éducation, la santé, la justice sociale.