
L’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, est le nouveau patron du budget de la République Démocratique du Congo. Il a pris ses fonctions ce mardi 12 août au cours d’une cérémonie de remise et reprise marquée par une ambiance conviviale avec son prédécesseur, Aimé Boji Sangara, qui a pris la tête du ministère de l’industrie.
Dans son mot de circonstance, celui qui a occupé le même poste entre 2007 et 2008 avant de devenir Premier ministre a d’abord reconnu les efforts de son prédécesseur pour avoir triplé le budget de l’État qui l’avait trouvé à 3 milliards de dollars, avant de faire le voeux d’en doubler dans le temps qui lui sera imparti, et de mobiliser les ressources pour continuer la relance des routes.
“ En partant d’un budget de 850 millions de dollars à l’époque, évidemment j’étais ministre du budget. J’ai été par la suite Premier ministre. On est passé à plus ou moins 3 milliards et demi, bien sûr qu’on a augmenté par la suite par le gouvernement qui nous a suivi et on a dû baisser encore en dessous de 4 milliards. Voilà que vous arrivez, vous trouvez 3 milliards et vous triplez en peu de temps. C’est une performance et une fierté pour notre pays ”, à déclaré Adolphe Muzito à l’endroit de Aimé Boji, reconnaissant également l’obtention, par lui, des ressources du FMI et de la Banque mondiale.
Et de poursuivre : “ Moi, je n’ai que des promesses à faire. Je n’ai pas de réalisations par rapport au temps que le président voudra me consacrer à ce poste. Je vais faire un effort pour doubler, mais le tout dépend de lui. Il faudra continuer les réformes, des sacrifices qu’on va imposer à notre peuple et à l’administration publique pour pouvoir réussir ces réformes. Le plus grand défi que nous avons, c’est celui de réaliser ce que le président a promis au peuple, particulièrement celui de l’Est, à savoir la relance des routes, car il y a des financements disponibles pour la route nationale n°1”.
Adolphe Muzito a sollicité l’accompagnement de M. Boji “ dans le cadre de la solidarité du gouvernement pour un certain nombre de réformes que vous avez implémentées et celles qui restent”.